Mémorisation
Nous n’avons aucune prise directe sur la mémorisation de nos émotions, sur les événements que nos cellules retiennent au cours de notre vie, sur le contenu de nos mémoires biologiques. Il y a des faits anodins que nous aimerions bien oublier et qui reviennent sans cesse, d’autres si intenses sur le moment que nous pensons en être marqués à vie et qui disparaissent pratiquement complètement de notre mémoire.
L’important n’est pas de faire un bilan de ce que nos cellules retiennent. Cela est impossible. Nous le découvrons au fur et à mesure que notre sécurité intérieure grandit et que s’évacue ce qui nous encombre. Nous n’avons jamais fini d’évacuer. Tant que nos cellules sont vivantes, elles conservent des traces de ce qui nous arrive. L’important est de faire de l’ordre, d’accueillir ce qui nous donne de l’énergie, de s’y ouvrir, de mettre en place une nouvelle mémoire, celle de l’ouverture au plaisir, de prendre du recul par rapport à ce qui nous encombre et de le laisser passer, de vouloir l’oublier afin d’essayer de le démémoriser.
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