Prendre soin de sa santé cérébrale

Dernière mise à jour 18/10/24 | Article
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En proie aux troubles, aux accidents ou encore aux effets du vieillissement, notre cerveau devient aujourd’hui l’objet de préoccupations et de soins inédits. Sous l’impulsion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les initiatives en faveur de la santé cérébrale se multiplient. L’enjeu: allier les forces de la neurologie, de la psychiatrie ou encore des neurosciences afin de mieux comprendre la maladie et d’améliorer la prise en charge des personnes concernées, mais également de faire évoluer les mentalités.

Six réflexes à adopter

De mieux en mieux connue, la «recette» pour prendre soin de notre cerveau, mais également prévenir le risque de démence, combine des ingrédients aux vertus puissantes et bénéfiques bien au-delà de nos seuls neurones. Tour d’horizon de six d’entre eux avec le Pr Paul G. Unschuld, médecin-chef du Service de psychiatrie gériatrique des HUG.

1.    Une activité physique régulière et suffisante (cinq séances de trente minutes par semaine par exemple).

2.    Des interactions sociales riches et épanouissantes.

3.    Des loisirs entretenant la créativité et aidant à lutter contre les excès de stress.

4.    Un sommeil suffisant et de qualité.

5.    Une absence de tabagisme.

6.    Une consommation d’alcool limitée.

S’interroger sur la santé de son cerveau: une idée saugrenue? Loin de là, au vu de la place considérable prise aujourd’hui par les maladies mentales et neurologiques, tant en termes de souffrances individuelles que de coûts pour la société. En constante augmentation en raison notamment du vieillissement de la population, les chiffres parlent d’eux-mêmes: plus d’une personne sur trois est atteinte de troubles neurologiques (accident vasculaire cérébral, épilepsie, maux de tête, démence, maladie de Parkinson, tumeur cérébrale ou encore traumatisme crânien). Quant aux maladies mentales (parmi lesquelles troubles anxieux, dépression, bipolarité et schizophrénie), elles frappent plus d’une personne sur deux au cours sa vie et constituent la première cause de handicap. Face à ce fardeau mondial croissant, le concept de santé cérébrale a émergé. L’OMS en a d’ailleurs fait une priorité, énoncée dans la synthèse Optimizing brain health across the life course (Optimiser la santé du cerveau tout au long de la vie) en août 2022. Ne se limitant pas au traitement de la maladie, cet élan sans précédent prône la santé du cerveau au sens large.

Transformer les mentalités

Qu’est-ce que la stimulation cérébrale non invasive?

Très prometteuse, la stimulation cérébrale non invasive modifie l'activité cérébrale sans nécessiter de chirurgie. Parmi les techniques les plus utilisées, la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) utilise un champ magnétique variable pour générer des impulsions qui stimulent les neurones. Il est aujourd’hui possible de cibler avec une grande précision les circuits cérébraux impliqués dans divers troubles. Depuis son lancement en 2008, la TMS a dynamisé le traitement des troubles psychiatriques résistants, tels que la dépression sévère, la schizophrénie, les addictions ou encore les douleurs chroniques. Elle est également utilisée pour la réhabilitation, après un accident vasculaire cérébral par exemple. Généralement bien tolérée, la TMS entraîne des effets secondaires légers et temporaires, tels que des maux de tête ou des picotements au niveau de la zone de stimulation. Elle s’apprête à être proposée à la consultation du Campus Biotech.

Et c’est ainsi qu’en écho à l’appel de l’OMS, la Suisse, à l’instar de l’Allemagne ou de la Norvège par exemple, a lancé un plan pour la santé cérébrale, le Swiss Brain Health Plan (SBHP) 2023-2033, avec près de 60 spécialistes du monde médical ou scientifique. Au programme, une multitude de projets alliant sensibilisation, formation, recherche, santé publique, implication accrue des personnes concernées et de leurs proches. Le tout en faveur d’un changement de paradigme majeur: englober dans ce concept affections mentales et neurologiques pour transformer les prises en charge et les mentalités. «Ce mouvement comprend notamment deux aspects inédits synonymes d’espoir et de créativité dans les soins: optimiser le potentiel de la personne à mener une vie épanouie, même lorsqu’elle est en prise avec la maladie, et considérer l’individu comme faisant partie d’un système avec lequel il interagit en permanence. Car il n’y a pas de santé cérébrale sans santé planétaire», résume la Pre Indrit Bègue, psychiatre et spécialiste en neuro-imagerie et stimulation cérébrale non invasive au Département de psychiatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et membre du SBHP. Et de préciser: «Prendre soin de notre cerveau passe par l’hygiène de vie, bien sûr, mais notre santé ne dépend pas que de nous: la maladie peut survenir pour de nombreuses raisons, génétiques, traumatiques ou encore environnementales, en lien avec ce que nous mangeons, l’air que nous respirons, la vie que nous menons. Il apparaît aujourd’hui indispensable de prendre tout cela en compte en multipliant les initiatives pour qu’un cercle vertueux opère: nos cerveaux dirigent le monde et, en retour, celui-ci, par l’ensemble de nos actes et des décisions que nous prenons, peut nous offrir les conditions pour aller mieux.»

Allier psychiatrie et neurosciences

Si l’enjeu revêt une dimension sociale et politique évidente, la sphère médicale est en première ligne. Et déjà les premières actions du Plan suisse pour la santé cérébrale voient le jour: un tout nouveau programme de lutte contre la migraine inauguré par la Société suisse des céphalées, l’ouverture en novembre du premier CAS (certificat de formation continue) européen sur la santé cérébrale à l’Université de Berne ou encore, aux HUG, le lancement des premières consultations au Campus Biotech pour des problématiques croisant troubles neurologiques et mentaux: «Dans le cadre du Centre facultaire Synapsy, les HUG s’investissaient déjà dans des projets interdisciplinaires de recherche alliant psychiatrie et neurosciences. La dynamique actuelle va plus loin encore, en favorisant le décloisonnement de ces disciplines dans les soins eux-mêmes. Cette nouvelle consultation conjointe des Départements de psychiatrie et des neurosciences cliniques va par exemple se focaliser sur les troubles de la motivation qui peuvent survenir en cas de schizophrénie comme de traumatisme crânien. S’élaborent ainsi des pistes de compréhension et de traitement inédites qui pourraient transformer les prises en charge, améliorer la qualité de vie des personnes concernées, et contribuer à déstigmatiser encore les maladies psychiatriques grâce à ces approches transversales», souligne le Pr Stefan Kaiser, médecin-chef du Département de psychiatrie.

Un enthousiasme partagé par le Pr Paul G. Unschuld, médecin-chef du Service de psychiatrie gériatrique des HUG, qui se réjouit de la réorganisation de plusieurs unités de son service dans cet esprit misant sur l’interdisciplinarité et la recherche d’un bien-être accru des personnes prises en charge, mais également de leurs proches: «Les soins allient de plus en plus les thérapies médicamenteuses et complémentaires pour répondre à une multitude de symptômes psychiatriques et neurologiques souvent étroitement liés. Dans la maladie d'Alzheimer par exemple, les troubles cognitifs s'accompagnent souvent d'anxiété, de dépression ou de troubles du sommeil. Un autre axe en plein développement, y compris au sein de la psychiatrie gériatrique, est la prévention des démences. Et pour cause, nous savons aujourd’hui que la combinaison d'un traitement approprié précoce pour certains troubles psychiatriques susceptibles de favoriser la maladie d’Alzheimer (comme la dépression) et d'un mode de vie sain réduit le risque de développer ces maladies d'environ 40%. C’est un chiffre considérable qui donne tout son sens au concept de santé cérébrale et aux leviers à activer, individuellement comme dans le cadre des soins et de la société au sens large.»

Jusqu’au bloc opératoire

Si ce concept commence dès la prévention, l’interdisciplinarité qu’il favorise se déploie jusqu’aux innovations à l’œuvre au bloc opératoire. «Les prouesses actuelles et à venir de la neurochirurgie passent invariablement par un travail collectif associant des spécialités comme la neurologie, la physiothérapie, la neuropsychologie, la logopédie ou encore la robotique. C’est dans cet esprit que nous préparons notamment deux projets phares. Le premier: une étude clinique sur l’usage des électrodes sous-cutanées pour traiter les troubles neurologiques causés par les traumatismes crâniens. Le second: l’utilisation d’un appareil révolutionnaire permettant le passage de certains traitements médicamenteux au travers de la barrière hématoencéphalique directement dans le cerveau afin d’améliorer le traitement de maladies comme la schizophrénie», illustre le Pr Karl Schaller, médecin‐chef du Service de neurochirurgie et chef du Département des neurosciences cliniques des HUG.

Tout cela prendra du temps, évidemment. Parce que le cerveau est infiniment complexe, difficile d’accès et que la manifestation de ses troubles est aussi personnelle que multiple et mouvante. «Ces aspects sont indéniables et à prendre en compte, tant ils peuvent même parfois brouiller les frontières entre ce qui est normal et ce qui est pathologique. Mais l’espoir est de mise au regard des progrès spectaculaires de ces deux dernières décennies tant en termes de traitements que de diagnostic. Ainsi, pas à pas, des zones d’ombre s’éclairent, grâce aux outils diagnostiques exceptionnels dont nous disposons aujourd’hui et aux collaborations qui se multiplient de toutes parts autour de cet organe si fascinant qu’est le cerveau», conclut la Pre Valentina Garibotto, médecin-cheffe du Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire des HUG.

Inégalité face à l’AVC

En Suisse, 16’000 personnes sont victimes chaque année d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Un chiffre qui cache une diversité de situations après, mais aussi avant la survenue de l’événement. «La vie menée en amont d’un AVC, en lien avec l’hygiène de vie ou des maladies sous-jacentes comme l’hypertension artérielle, a un impact majeur sur l’état du cerveau et des artères. Mais c’est aussi dans l’"avant" que peuvent se trouver des alliés du rétablissement lorsque l’AVC survient. Ainsi, une personne habituée à gérer un grand nombre de tâches, à tenir un agenda, à cultiver sa mémoire et ses connaissances, fera plus facilement preuve de dextérité pour compenser les aptitudes mentales perdues. Mais il peut arriver que ces mêmes profils agiles soient également plus ébranlés par des symptômes se heurtant à l’exigence qu’ils ont toujours eue vis-à-vis d’eux-mêmes», constate Radek Ptak, professeur et responsable du secteur neuropsychologie-logopédie du Service de neurorééducation des HUG. Car il y a cet «après»: «Au-delà des réactions individuelles, l’AVC lui-même, selon l’endroit et la façon dont il se produit, donne lieu à des symptômes différents. Ainsi, les lésions de l’hémisphère gauche entraînent souvent des réactions d’effroi et d’intenses tristesses, quand celles touchant l’hémisphère droit engendrent davantage apathie et retrait social», détaille l’expert. Se devine donc une équation complexe mêlant le cerveau de «départ», la capacité individuelle de compenser les failles et la localisation des lésions. «Nous prenons en compte tous ces facteurs dans le cadre d’une prise en charge qui se veut toujours plus interdisciplinaire et précise», poursuit le Pr Ptak. Avant de confier: «Si je ne devais donner qu’un conseil pour prendre soin de sa santé mentale? N’avoir de cesse s’exposer à des stimulations multiples et nouvelles, en gardant en tête que le cerveau conserve les compétences qui lui sont utiles et élimine celles qui ne sont pas activées. Alors nourrissons-le, chaque jour et sans attendre.»

L’innovation (aussi) par la psychothérapie

Outre les progrès technologiques fascinants qu’elle laisse espérer, l’alliance des neurosciences et de la psychiatrie lève aussi le voile sur des innovations inattendues, en apparence moins spectaculaires, mais majeures. Un fait dont se réjouit le Pr Christoph Nissen, médecin-chef du Service des spécialités psychiatriques des HUG, notamment dans le cadre d’un projet mené aux HUG sur le recours de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour le traitement de l’insomnie chez les personnes présentant des troubles psychiatriques: «L’insomnie est très fréquente chez les personnes souffrant de dépression, de troubles anxieux ou encore de schizophrénie. Or, même si cela est peu connu, la TCC est actuellement la première recommandation pour la traiter. Parmi les originalités du projet: un concept global et innovant de promotion de cette technique, l’étroite participation des patients et patientes, la collaboration entre les diverses équipes soignantes concernées, le tout pour une démarche dont l’efficacité ne cesse de se confirmer. Il est en effet prouvé aujourd’hui que les psychothérapies, et la TCC en particulier, modifient certains aspects biologiques du cerveau. Son utilisation généralisée pour la prise en charge de l’insomnie se profile comme un vrai changement de paradigme.» Précisons que la TCC s’organise le plus souvent sur six à huit séances et vise à corriger les comportements délétères de la personne dans une situation donnée. «Dans le cadre du traitement de l’insomnie, plusieurs stratégies sont développées. Elles associent des aspects comportementaux (limiter le temps passé au lit par exemple), de relaxation (pour faciliter l’entrée dans le sommeil) et de compréhension (pour s’éloigner par exemple d’une sorte d’injonction quant au nombre d’heures à respecter)», détaille l’expert.

Maladie d’Alzheimer: la prévention s’organise

Repérer les situations à risque avant même que la maladie ne survienne et activer des stratégies adaptées: cette logique bien connue pour prévenir les maladies cardiovasculaires par exemple se profile désormais aussi pour les démences et pour la maladie d’Alzheimer en particulier. Laissant présager une véritable révolution dans le domaine de la santé cérébrale, le Centre de la mémoire des HUG vient ainsi de lancer un projet pilote en collaboration avec une dizaine de volontaires ne souffrant d’aucun symptôme neurologique. «Notre objectif est de passer au crible la vingtaine de facteurs de risque déjà connus –style de vie, marqueurs génétiques, données d’imagerie cérébrale ou encore analyses sanguines– afin de dresser une échelle de risque. Celle-ci ira de profils “à faible risque” de développer la maladie –pour ces personnes, aucune intervention particulière ne sera requise en dehors de l’hygiène de vie– à des profils dits “à haut risque”, pour qui des mesures précises seront proposées», présente le Pr Giovanni Frisoni, directeur du Centre de la mémoire. Et de préciser: «Nos équipes vont pour cela travailler sur quatre axes: l’évaluation du risque (avec des progrès incessants sur les biomarqueurs de la maladie), la communication du risque (car dans le domaine de la prévention, il ne s’agira pas d’indiquer à une personne qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer, mais qu’elle a une probabilité de la développer), la réduction du risque (par des mesures adaptées et personnalisées) et enfin, l’amélioration des fonctions cérébrales –la stimulation cérébrale non invasive suscite pour cela de vifs espoirs, mais reste à investiguer en détail.»

TÉMOIGNAGES

Jean-Jacques, 76 ans: «Chaque jour, me réjouir de quelque chose»

«À l’approche de mes 70 ans, j’ai eu l’impression que ma mémoire commençait à défaillir. Ma mère ayant souffert de la maladie d’Alzheimer, je m’en suis un peu inquiété, alors j’ai consulté le Centre de la mémoire des HUG. Par chance, les tests se sont avérés rassurants: j’ai un trouble de l’attention compliquant la mémorisation de certaines choses, mais rien de plus. Sensibilisé à ces questions, j’ai toutefois accepté de participer à plusieurs études cliniques. Non seulement j’ai trouvé cela très intéressant, mais les médecins ont en plus, à cette occasion, découvert que j’avais certes un taux trop élevé de certains facteurs impliqués dans la maladie d’Alzheimer, mais pas du tout d'autres, cette configuration m’en protégeant a priori. Cette révélation a changé ma vie. Désormais, je ne pense plus à la maladie et je vis plus pleinement que jamais. Ayant croisé la route de la dépression, j’ai fait beaucoup de développement personnel et, aujourd’hui encore, je perfectionne ce qui me fait du bien. Parmi mes “remèdes miracles”: m’appliquer dans ce que j’entreprends, accepter les autres tels qu’ils sont et, chaque jour, me réjouir de quelque chose.»

Claire*, 76 ans: «Dans mon cas, tout est venu du cœur»

«En tant que podologue, j’ai souvent donné des conseils à mes patients et patientes pour rester en bonne santé, qu’il s’agisse de diététique ou d’activité physique. Une hygiène de vie que j’ai adoptée moi-même, y compris lorsque j’ai atteint l’âge de la retraite. Mais cela ne m’a pas empêché de faire un AVC il y a quelques mois… Dans mon cas, tout est venu du cœur: je souffrais sans le savoir de fibrillations auriculaires (trouble du rythme cardiaque, ndlr), ce qui a donné naissance à un caillot sanguin. Ce dernier a fini par migrer dans mon cerveau où il a bouché une artère. Aujourd’hui, je poursuis ma rééducation à l’Hôpital de Bellerive. Paralysée du côté gauche, je me sens comme une enfant qui doit apprendre à marcher, mais des progrès apparaissent. Je peux m’habiller seule de nouveau, me déplacer avec l’aide des physiothérapeutes. L’équipe soignante est formidable, professionnelle et rassurante. Même si le chemin est encore long, je poursuis mes efforts en étant fascinée par ce que le cerveau est capable de faire, notamment récréer des connexions neuronales pour contourner les zones lésées…»

Thomas*, 34 ans: «Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées»

«Je suis atteint d’une schizophrénie diagnostiquée il y a près de dix ans. Aujourd’hui, après des années difficiles, je vais bien. Cela est dû à plusieurs choses: les médicaments que je prends tous les jours –il a fallu un moment pour trouver le bon “mélange” et les bons dosages–, le suivi par une équipe médicale des HUG, notamment le Pr Stefan Kaiser, qui m’aide beaucoup, mais également le fait d’avoir un jour pris la décision de ne pas rester passif face à la maladie. Je me suis alors efforcé de prendre le dessus sur ces pensées qui envahissaient mon esprit sans être réelles. Je pense que de nombreuses difficultés perdurent dans le domaine des maladies mentales, à commencer par la honte de parler, qui empêche de consulter. Cela est en partie dû à la stigmatisation de ces troubles souvent mis sur le devant de la scène, y compris au cinéma, mais rarement de la bonne manière. Il faut briser cette culture laissant par exemple penser qu’une personne schizophrène est quelqu’un qui veut tuer des gens! Beaucoup reste à faire pour éviter les peurs infondées et favoriser les soins. La recherche avance, mais pourquoi ne pas aussi imaginer, par exemple, des séances de sensibilisation dès l’école pour combattre les tabous et les idées reçues sur ces maladies?»

*Prénom d’emprunt

Article repris du site  pulsations.swiss

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