Explosion des maladies respiratoires: détecter les premiers signes
Pourtant la bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO, est largement méconnue.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie sournoise qui raccourcit le souffle insensiblement, année après année. Lorsqu’on s’en aperçoit, il est souvent déjà trop tard: les dégâts sont irréversibles. Parmi les témoins, il y a Claudette Defaye, visage familier des téléspectateurs romands pendant trente ans. «C’est pas très agréable», relève cette dernière «d’intervenir pour dire qu’on est malade. Si je le fais, c’est parce que j’ai autour de moi des gens qui sont si gravement atteints, qu’ils ne peuvent pas s’exprimer. Il faut parler de cette maladie grave». Quelles en sont les causes? Pourquoi est-elle généralement diagnostiquée tardivement ? Comment la traiter? 36,9° fait le point sur cette maladie largement méconnue.
Une émission 36.9 - RTS La Première
BPCO: une maladie sévère sous-diagnostiquée
Bronchopneumopathie obstructive: un problème complexe
Détresse respiratoire: de quoi on parle?
La BPCO, une épidémie silencieuse
Gros plan sur la BPCO
BPCO: la bronchite du fumeur
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO[1] est l’une des conséquences insidieuses du tabagisme. En effet, une exposition répétée au tabac, ainsi qu’à d’autres polluants, provoque à la longue un rétrécissement des voies respiratoires, avec son lot de symptômes: toux chronique, expectorations et essoufflement. Un diagnostic est indispensable pour freiner l’évolution de cette maladie qui touche près de 400’000 personnes en Suisse.
[1] Le terme générique de bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO) regroupe un ensemble de maladies respiratoires, dont les plus connues sont la bronchite chronique obstructive et l’emphysème.