«Entretenir sa santé demande un effort quotidien»

Bio Express
10 janvier 1976 Naissance à Martigny.
1996 Première année d’enseignement à l’école primaire, rencontre avec Yann Lambiel et premier spectacle avec lui.
2000 Premières émissions à la radio: «Les Dicodeurs» et «La Soupe». C’est l’année de ses premiers pas dans le monde professionnel de l’humour.
2003 Premier one woman show: «Drôles de gammes».
2019 Le 1er novembre à Cossonay, début de la tournée de son nouveau spectacle «Road Trip» inspiré des rêves et des questions que l’on se pose avant de partir en voyage.
Êtes-vous en bonne santé?
Sandrine Viglino Oui, j’ai beaucoup de chance. Je dois avoir un bon patrimoine génétique car mes parents, mon frère et toute ma famille sont en assez bonne santé. Je touche du bois!
Que faites-vous pour entretenir votre forme physique?
Je suis gourmande et bonne vivante, je dois donc faire attention. J’essaie de faire tout dans la modération. Je mange équilibré, bio et local le plus possible. Mes parents ont un jardin et j’ai toujours pris l’habitude de manger ce qui y poussait. Les framboises, nous les mangions cinq minutes après les avoir cueillies. J’essaie de bien dormir et je fais du sport régulièrement.
Que faites-vous pour garder le moral?
Je rigole beaucoup. J’ai de bons amis, je bois du bon vin et, de temps en temps, je mange un yaourt mocca.
Avez-vous eu des pépins de santé par le passé?
À quatre ans, j’ai eu une hernie inguinale. J’ai dû être opérée et cette confrontation avec le monde hospitalier a été assez traumatisante. Je pleurais tous les soirs lorsque mes parents devaient s’en aller. Depuis, je fais tout ce que je peux pour ne pas me retrouver à nouveau à l’hôpital, je suis une adepte de la médecine préventive.
Que pensez-vous des médecines alternatives?
J’ai joué un spectacle sur ce thème. J’ai tout testé: le chamanisme, la médecine énergétique, l’hypnose, etc. Je ne suis ni chochotte ni hypocondriaque, mais lorsque j’ai quelque chose, j’essaie de le régler. Je vais chez l’ostéopathe lorsque je commence à avoir des douleurs dans la nuque, souvent liées au stress d’un spectacle à venir. Je me fais aussi régulièrement masser.
Vous êtes à quelques semaines des premières représentations de votre nouveau spectacle «Road trip». Avez-vous un rituel qui vous permet de tenir le coup au moment du rush final et pendant la tournée?
Les semaines qui précèdent la première, j’essaie de vivre sainement et de courir davantage. Je m’applique aussi à manger mieux. Être en bonne santé demande un effort permanent. Je suis partie en Tasmanie avec Sarah Marquis et cela m’a beaucoup apporté. Sans devenir végane comme elle, j’essaie toutefois de manger moins de viande et de veiller à consommer suffisamment d’antioxydants naturels. La grande mode maintenant, pour détoxifier l’organisme, c’est le jus de céleri le matin au réveil… Je vais peut-être m’y mettre!
Que pensez-vous du système de santé suisse?
J’ai quelques exemples de personnes de mon entourage qui seraient décédées si elles n’avaient pas été soignées en Suisse. Alors oui, les primes d’assurance sont élevées, mais nous sommes clairement privilégiés en comparaison à d’autres pays.
Votre remède miracle pour rester en bonne santé?
J’ai passé un pacte avec moi-même: j’ai décidé de m’accrocher au positif. Je suis quelqu’un d’insatisfait, qui n’en fait jamais assez. Mais depuis quelques années, je regarde le verre à moitié plein. Pour moi, un concert, un bon spectacle, peuvent faire autant de bien qu’un médicament. D’ailleurs, chez moi, vous ne trouverez pas d’aspirine.
Fumez-vous?
Non, je n’ai jamais fumé. Si je le faisais, je deviendrais vite accro. Et je déteste l’odeur sur les doigts, l’haleine, etc.
Allez-vous régulièrement chez le médecin?
Je fais un check-up par année. Je suis bonne élève. Je considère mon corps comme une Formule 1. Au moindre dérèglement, je répare. J’ai le luxe de pouvoir faire de la maintenance, alors je le fais!
Êtes-vous à l’écoute de votre corps?
J’essaie. J’ai couru Sierre-Zinal deux fois et demie. La dernière fois, j’ai senti que mon corps n’y arrivait plus et je me suis arrêtée à Chandolin. Mais, parfois, je sais que je dois me pousser à aller courir. Avec la vie que l’on mène, nous sommes tous fatigués, nous travaillons tous beaucoup et il est parfois plus facile de s’affaler sur le canapé et de mettre un plat industriel au four plutôt que de cuisiner après être allée faire du sport.
Quelle dormeuse êtes-vous?
J’adore dormir. Mon idéal serait de me coucher vers minuit et de me réveiller vers 9-10 heures. Mais je le fais rarement, pour ne pas être décalée. Je sais cependant que de bonnes nuits de sommeil me sont indispensables. Si je dors trop peu, je suis de mauvaise humeur et mes performances peuvent en pâtir.
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Paru dans le hors-série « Votre santé », Le Nouvelliste, Novembre 2019.

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