L’hydrocution: mythes et vérités
Le choc thermique violent diffère-t-il de la noyade habituelle?
Oui, si l’on parle d’une véritable hydrocution. Du fait de la différence de température entre le corps et celle de l’eau, il est possible que se produise une très importante contraction des vaisseaux sanguins avec augmentation de la pression artérielle et un ralentissement réflexe de la fréquence cardiaque. On peut alors perdre connaissance et se noyer.
Comment éviter l’hydrocution?
Ne pas se jeter dans une eau froide après avoir lézardé des heures au soleil. Préférer une immersion progressive. Ces cas sont cependant bien plus rares que les noyades «standard».
Ne pas se baigner après avoir mangé, c’est important?
Non. Certes, dans la phase qui suit un repas normal, le flux sanguin est transitoirement augmenté dans l’appareil digestif mais il n’y a pas d’évidence que cela augmente le risque d’hydrocution. En revanche, la consommation d’alcool est fréquemment associée aux accidents de noyade.
Et se baigner l’hiver, c’est dangereux?
L’eau très froide produit des effets importants sur le corps (hyperventilation, augmentation de la pression artérielle et insensibilisation des membres) auxquels il convient d’être préparé pour ne pas risquer la noyade. On conseillera à une personne cardiaque de demander un avis médical avant de participer ponctuellement à des événements populaires en eau libre tels que la Coupe de Noël à Genève.
Finalement, en toutes circonstances, se baigner accompagné est un élément de prudence élémentaire.