Polyarthrite rhumatoïde: quels facteurs de risque?
A l’heure actuelle, les causes exactes de la survenue de cette maladie ne sont pas connues. Néanmoins, on commence à comprendre quels sont les facteurs de risque qui y sont liés.
Une composante génétique
En effet, il a été prouvé que l’hérédité joue un rôle majeur dans le développement de la maladie. Ainsi, les personnes dont au moins un parent direct souffre de la PR, ont un risque trois à huit fois plus élevé que la moyenne de développer la maladie. Il est aujourd’hui possible de préciser ce risque à l’aide de tests génétiques et immunologiques à partir d’une prise de sang.
Une composante environnementale
Il a été prouvé que la prédisposition héréditaire pouvait être nettement renforcée par différents facteurs environnementaux, comme par exemple le tabac, qui multiplie par 20 le risque de développer la maladie pour les personnes possédant déjà le facteur de risque génétique. D’autres facteurs de risques environnementaux suspectés sont la pollution de l’air, certaines infections ou encore l’alimentation. Une meilleure connaissance de ces éléments pourrait potentiellement aider à prévenir la survenue de la PR.
C’est en ce sens que l’étude scientifique «Arthritis-checkup», soutenue par le Fond National Suisse de la recherche scientifique et portant sur le dépistage précoce de la maladie, est actuellement conduite dans toute la Suisse (www.arthritis-checkup.ch/).
La maladie en 5 points:
Comment?
Il a été démontré que l’hérédité jouait un rôle important dans le développement de la PR. Cette prédisposition génétique est renforcée par certains facteurs environnementaux, tels que la consommation de tabac, la pollution de l’air, ou encore certains comportements alimentaires (sodas, sel, alcool, quantité d’Omega3, etc.).
Où?
Les articulations des mains et des pieds sont généralement les plus touchées. Néanmoins, au cours de l’évolution de la maladie, toutes les articulations peuvent être atteintes.
Qui?
Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes. De plus, l’hérédité joue un rôle important dans le développement de la maladie.
Quand?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la PR ne touche pas uniquement les personnes âgées. La maladie débute habituellement entre 15 et 65 ans et évolue ensuite par poussées allant de plusieurs jours à plusieurs mois tout au long de la vie. Il s’agit d’une maladie chronique.
Quel traitement?
Une fois la maladie déclarée, il n’est généralement pas possible de la guérir. Les traitements modernes à visée immunologiques permettent toutefois de freiner, voire d’éviter les lésions articulaires et les douleurs qui y sont liées. Actuellement, la PR est traitable par l’association d’un traitement de l’inflammation et d’un traitement de fond de la maladie. Le traitement de l’inflammation repose sur des anti-inflammatoires et des dérivés de la cortisone et les traitements de fond permettent de prévenir les destructions articulaires dans la majorité des cas.
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