Coup de projecteur sur la Ligue genevoise contre le cancer
Sur trois sites (deux arcades, les Espace Médiane sans rendez-vous et ses bureaux sur rendez-vous, lieux d’accueil, d’écoute, d’information, de dialogue et de soutien), la Ligue genevoise contre le cancer (LGC) met à disposition des personnes concernées une équipe d’infirmier(ère)s de santé publique, spécialisées en oncologie et soins palliatifs (5 postes + 2,45 postes pour l’équipe administrative) qui assurent accompagnement et suivi également à domicile et en institution si nécessaire.
Chaque année en Suisse, 35 000 personnes sont atteintes de cancer et un peu plus de la moitié en guérira. En 2011, la LGC a organisé 2713 rendez-vous pour 601 personnes/familles et a reçu seize à dix-sept visiteurs par jour sans rendez-vous. Elle a octroyé près de 600 000 francs d’aide financière directe.
Soutenir la qualité de vie
Pour beaucoup de patients qui ont guéri, le diagnostic d’une maladie grave, les traitements reçus, le choc au sein de la famille laissent des traces, souvent profondes. Il n’est donc pas si simple de reprendre le chemin de la vie. La Ligue se tient disponible auprès de ces personnes aussi longtemps que nécessaire. Pour tous ces malades ou anciens malades, la Ligue a donc à cœur de s’engager en choisissant de soutenir leur qualité de vie et celle de leurs proches.
Ceci rejoint le but des soins palliatifs tel que décliné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2002: «Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la prévention de la souffrance identifiée précocement et évaluée avec précision, ainsi que par le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés».
Environ 85% des personnes en soins palliatifs sont atteints de cancer et près de 50% des patients qui font appel à la LGC vivent les soins palliatifs.
Dans sa pratique de tous les jours, l’équipe infirmière a choisi de s’appuyer sur un modèle en sciences infirmières, modèle utilisé dans de nombreuses institutions: ce modèle, dit de l’humaindevenant, (R. R. Parse), suggère que la contribution de la discipline infirmière est de soutenir la qualité de vie. Les personnes ne sont pas pris en charge dans un modèle standard, selon des critères établis. La qualité de vie est l’incarnation de l’expérience individuelle vécue de moment en moment ; le seul juge en est le patient. Ce point de vue personnel, variable d’une personne à l’autre et chez une même personne, est l’élément déterminant des décisions d’accompagnement qui sont prises.
Un travail en réseau
L’équipe travaille en réseau avec les différents acteurs du système socio-sanitaire genevois (également suisse et européen) à savoir les personnes-familles-communautés, les différentes structures étatiques sociales et de santé, les associations de patients, les associations professionnelles, les Ligues contre le cancer cantonales et régionales et la Ligue suisse.
A la Ligue sont également organisées diverses prestations comme des conférences brunch, des groupes de soutien (quinze différents), un service de bénévolat (DOMILYS: groupe d’accompagnement à domicile et DOMI-SERVICE (services ponctuels)).
Finalement, la Ligue ne néglige pas ses autres tâches que sont la prévention, le dépistage et le soutien à la recherche.
Références
- Parse, R.R. (1998). The human becoming school of thought: A perspective for nurses and other health professionals. Thousand Oaks, CA: Sage.
- Doucet T.J., Maillard Struby F.V. (2011). Rosemarie Rizzo Parse: L’école de pensée de l’Humaindevenant. Les éditions Aquilance, Fribourg, CH.
Pour en savoir plus: www.lgc.ch
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La prise en charge des patients atteints de cancer en Suisse
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Cancer de la vésicule et des voies biliaires
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 310 nouveaux cas de cancer de la vésicule ou des voies biliaires. Le cancer de la vésicule biliaire touche un peu plus souvent les femmes (53 %) que les hommes (47 %). Il survient presque exclusivement à un âge avancé : deux tiers des patients ont 70 ans et plus au moment du diagnostic.
Myélome multiple (plasmocytome)
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 560 nouveaux cas de myélome multiple (plasmocytome), ce qui représente environ 1 % de toutes les maladies cancéreuses.
Cancer de la thyroïde
Chaque année en Suisse, près de 600 personnes développent un cancer de la thyroïde, ce qui correspond à presque 2% de toutes les maladies cancéreuses.