Devenir adulte avec une bonne santé psychique
Un adolescent sur cinq souffre de troubles psychiques au cours de son développement. «Une grande partie des patients nous sont envoyés par des pédiatres ou des médecins généralistes, mais des institutions scolaires et sociales et des parents concernés s’adressent aussi directement à nous», explique Josette Huber, médecin-cheffe du Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du Centre Hospitalier du Haut-Valais.
De moins en moins de tabous
Corps et esprit ne font qu’un. La santé est davantage que l’absence de maladies: elle implique le bien-être physique, mais aussi psychique et social de l’individu. Pédiatrie et psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent sont ainsi deux disciplines médicales complémentaires. «Le blocage qui empêchait auparavant d’accepter une aide psychologique et psychiatrique pour l’enfant et l’adolescent est en train de disparaître grâce à un travail toujours plus important auprès du grand public. En cas de fièvre, il va de soi d’aller chez le médecin. Il faudrait que ce soit aussi la règle en cas de problèmes psychiques.»
Diagnostic et traitement
«Les examens que nous faisons, notamment en cas de retards de développement, d’autisme ou de déficit de l’attention, permettent d’évaluer le développement moteur, physique, linguistique et intellectuel, la perception et les capacités sociales et émotionnelles de l’enfant», détaille Josette Huber. «Avec l’enfant et les parents, nous élaborons un programme thérapeutique sur-mesure, en fonction des difficultés et des ressources existantes.»
Le pédiatre, les parents et l’entourage sont des partenaires actifs, que ce soit en cas d’interventions courtes après une crise ou en présence de troubles chroniques. «Lors de troubles alimentaires comme l’anorexie, l’enfant est par exemple pesé toutes les semaines au cabinet du médecin», explique le psychologue spécialisé Christoph Brantschen. «Lors de retards de développement, les enseignants sont impliqués dans le processus thérapeutique, en accord avec les parents, afin que des mesures scolaires puissent être instaurées dans des conditions optimales.»
Crises psychiques et pensées suicidaires
Une maltraitance dans l’environnement familial, un décès, une séparation et d’autres événements critiques de la vie peuvent déclencher chez l’enfant ou l’adolescent des crises psychiques ou même l’amener à avoir des pensées suicidaires. «Lors d’une hospitalisation d’urgence, l’enfant est pris en charge dans le service de pédiatrie. A la demande des médecins, nous nous occupons sur place des problèmes émotionnels et sociaux», relève Josette Huber. Des changements comme le divorce des parents ou un déménagement inquiètent l’enfant et peuvent entraîner des symptômes divers tels qu’une énurésie (pipi au lit) ou un comportement d’opposition. Le conseil aux parents et la thérapie familiale sont alors des instruments thérapeutiques importants.
Le pédiatre: une sentinelle efficace
Le pédiatre suit l’enfant dès la naissance. «Cet accompagnement à long terme permet de remarquer les anomalies ou les modifications au niveau du comportement, de l’évolution ou de l’environnement familial», explique le Docteur Simon Fluri, pédiatre. «Des examens complémentaires réalisés par un psychologue ou psychiatre pour enfants et adolescents permettent un diagnostic précis.»
Des thérapies créatives
L’entretien thérapeutique est un pilier de la psychothérapie. «Un enfant exprime ses émotions, mais rarement par la parole. Cela passe plutôt par le jeu», précise Christoph Brantschen. «Nous essayons de comprendre ce qu’il ressent et pense, ce qui occupe son esprit. L’enfant nous fait spontanément savoir lorsque nous avons vu juste. L’accompagnement thérapeutique par le jeu lui permet de ne pas se sentir laissé seul avec ses sentiments.» Les offres thérapeutiques créatives utilisées comprennent aussi la musicothérapie, la thérapie par la peinture et l’ergothérapie.
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Acné
L’acné est une maladie du follicule sébacé formé par la glande sébacée et le poil. À la puberté, la glande sébacée sécrète du sébum en excès et trop épais, ce qui obstrue son orifice. C’est ce qui s’appelle la séborrhée. Cela provoque alors des comédons ouverts –les fameux points noirs– et des microkystes blancs, aussi appelés comédons fermés. Apparaissent également des pustules et des papules qui sont des petits boutons fermes et lisses.