Passer un été en toute sécurité
parasol
La trousse à pharmacie
Avant de partir en vacances, il est utile de se munir d’une trousse de premiers secours contenant quelques médicaments de base (principalement du paracétamol pour les douleurs et la fièvre) et du matériel pour panser les blessures. Pensez à prendre des pansements qui résistent à l’eau si vous vous prévoyez des baignades.
Si votre enfant souffre d’une maladie chronique ou s’il est sous traitement, veillez à avoir ses médicaments en quantité suffisante, à un endroit accessible à tout moment (pendant les trajets en avion notamment), mais hors de sa portée. Obtenir de son médecin une ordonnance avec le nom générique des substances prescrites ou un certificat médical attestant de la maladie dont il souffre peut s’avérer pratique à l’étranger. A lire aussi, les éléments qui constituent la pharmacie de base.
Le soleil
Protéger les enfants du soleil est capital pour prévenir les coups de soleil, les insolations et les maladies de la peau. En dessous d’1 an, les bébés ne devraient pas du tout être exposés au soleil. Ensuite, on évitera d’exposer les enfants entre 12 h et 16 h. On privilégiera l’ombre, sans pour autant oublier qu’elle laisse passer 50% des UV! On appliquera sur tout leur corps une protection solaire adaptée à leur type de peau et à l’exposition (altitude, bord de mer, bateau, etc.), en privilégiant un indice élevé (50 ou 50 +) pour une protection de plus longue durée.
Par principe de précaution et parce que les substances chimiques pénètrent plus facilement à travers la peau des plus jeunes, on choisira de préférence des crèmes à base de filtres minéraux. Ces dernières ont également l’avantage d’être plus stables et plus couvrantes. Attention toutefois, les produits solaires, quels qu’ils soient, ne filtrent jamais complètement les rayons UV. S’il est important de renouveler leur application après la baignade, «ils ne devraient pas être un prétexte à une exposition prolongée», souligne le Dr Frédérique-Anne Le Gal, médecin responsable de l'Unité d'Oncodermatologie Dermatologie des Hôpitaux universitaires de Genève.
Les vêtements, pour autant que la maille du textile soit serrée et que les tons soient foncés, constituent une très bonne barrière contre les rayons UV. Par ailleurs, les combinaisons anti-UV, avec indice de protection garanti, sont également très pratiques et efficaces. On n’oubliera pas les lunettes de soleil et le chapeau. En cas de forte chaleur, il convient d’hydrater régulièrement les enfants.
La baignade
Ne quittez pas votre enfant des yeux si vous vous trouvez à proximité d’un plan d’eau (piscine publique, privée, petite piscine de jardin, pataugeoire, bassin même peu profond, étang, rivière, lac, mer) qu’il se baigne ou pas. Les personnes responsables ne devraient pas être éloignées de plus de trois pas des enfants en bas âge – pour les avoir à portée de main en cas d’accident – et devraient régulièrement s’assurer que les plus grands soient dans leur champ de vision. Méfiez-vous également de l’ «effet de groupe», comme le soulève Maddalena Di Meo, directrice de l’école de premiers secours Firstmed à Genève: «Ce n’est pas parce qu’on est plusieurs à être dans le giron de l’enfant que sa sécurité est assurée. Dans ce cas-là, il vaut mieux désigner une personne responsable de sa surveillance.»
Pour la baignade, équiper l’enfant qui ne sait pas nager de manchons avec deux chambres à air séparées, pourvues chacune d’une valve escamotable, adaptés à l’âge et au poids de l’enfant (norme SN EN 13138). Mais attention, si les manchons sont des aides à la nage, ils ne sont pas d’une sécurité absolue. Il faut impérativement garder un œil attentif sur le jeune baigneur et ne pas le laisser aller seul dans des eaux profondes.
Le Bureau de prévention des accidents (bpa) rappelle qu’un enfant peut se noyer en vingt secondes dans très peu d’eau déjà et sans aucun bruit!
La voiture
Ne laissez jamais un enfant seul dans une voiture, même pour quelques minutes, même avec la fenêtre ouverte, à cause du danger de déshydratation, qui survient très rapidement chez les plus jeunes.
Pour les trajets en voiture, assurez-vous que votre enfant voyage en toute sécurité dans un siège-auto adapté à son poids et à son âge. Cette recommandation est valable également si vous envisagez la location d’une voiture sur votre lieu de villégiature.
Le vélo
Le port du casque est fortement conseillé pour minimiser les conséquences d’un accident, généralement dès 1 an (l’âge à partir duquel on peut emmener un enfant à vélo). Cette recommandation est d’autant plus valable si l’enfant est passager d’un vélo adulte, car les chutes sont bien plus redoutables en raison de la hauteur et de la vitesse.
Les produits toxiques
On se montre généralement très vigilant chez soi pour prévenir les accidents domestiques, mais on l’est parfois moins sur son lieu de vacances, lorsque nos repères changent. Veillez à tenir hors de portée des enfants les produits toxiques, comme les solutions de nettoyage, etc. En Suisse, en cas d’intoxication, composez le 145 (depuis l’étranger, le: 00 41 44 251 51 51).
Les numéros d’urgence
Ayez à portée de main ou enregistrez dans votre téléphone portable les numéros d’urgence du pays d’accueil.
En Suisse: le 144.
En Europe: le 112.
Aux Etats-Unis: le 911.
Il peut aussi être utile d’avoir avec soi le numéro de téléphone du pédiatre ou de son médecin traitant, qu’on appellera en cas de doute sur la santé de l’enfant.
Les piqûres d'insectes
Protégez votre enfant des piqûres d’insecte avec des barrières physiques (vêtements longs, clairs, moustiquaires pour les lits pour bébés) ou avec des produits anti-moustiques, en particulier si vous séjournez dans un pays à risques. Quel que soit l’anti-moustique choisi (à base de substances chimiques ou naturelles), lisez la notice pour vérifier qu’il soit adapté à l’âge de votre enfant. Et, veillez à limiter son utilisation sur les zones qui ne sont pas recouvertes par les vêtements.
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Pourquoi bronzons-nous?
Paludisme
Appelé aussi malaria, le paludisme est une infection causée par un parasite microscopique (Plasmodium) transmis par la piqûre de la femelle d'une race de moustique.