Quelles thérapies pour les troubles alimentaires atypiques?
Psychothérapie classique
Le principe
La psychothérapie d’inspiration analytique cherche à mettre au jour, par le biais d’entretiens, les mécanismes parfois inconscients à l’origine des troubles alimentaires.
Pour qui?
Ados et adultes.
Il est préférable de coupler cette approche avec une thérapie centrée sur les symptômes, comme la thérapie cognitive et comportementale.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Le principe
Cette approche s’attache à résoudre les symptômes des TCAA, sans forcément en chercher les causes. Des exercices concrets permettent d’agir directement sur les comportements et les pensées qui accompagnent les troubles de l’alimentation.
Pour qui?
Ados et adultes.
Approche bio-psycho-sensorielle
Le principe
Encore peu développée en Suisse, cette approche consiste à réapprendre aux patients à ressentir leurs sensations de faim et de satiété, ce dont ils ne sont souvent plus capables.
Pour qui?
Grands ados et adultes.
Efficace, cette approche vient cependant en complément d’autres thérapies.
Thérapie familiale
Le principe
Dans cette approche, le thérapeute essaie de comprendre le contexte familial dans lequel le patient évolue, et d’éclaircir les mécanismes qui ont mené à la mise en place des troubles alimentaires.
Pour qui?
Très utile chez les plus jeunes.
Thérapie de groupe
Le principe
Les patients partagent leurs expériences des troubles alimentaires. Ils trouvent auprès des autres participants une source de réconfort, et peuvent s’inspirer des stratégies mises en place par les uns et les autres pour aller mieux.
Pour qui?
Pour tous, particulièrement efficace chez les ados.
Approches alternatives
Le principe
Atelier d’écriture, vidéothérapie ou musicothérapie peuvent venir enrichir l’offre thérapeutique.
Pour qui?
Pour tous, en complément d’autres thérapies.