La cigarette électronique en trois questions
Que disent les études les plus récentes sur l’efficacité de la cigarette électronique?
On ne sait toujours pas si elle représente une solution efficace pour arrêter de fumer à moyen terme, soit environ un an. Les données actuelles, qui portent sur des modèles de la première génération, sont non-concluantes. Les études concernant la deuxième génération sont en cours.
Et concernant son innocuité?
Pour les fumeurs, aucun doute: la cigarette électronique est clairement moins nocive que la cigarette de tabac, dans la mesure où il n’y a pas de combustion.
En tant que médecin, la recommandez-vous?
Non, faute de données de qualité. En revanche, si un fumeur souhaite diminuer le tabac ou arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique, nous n’écartons pas cette solution, mais nous évoquons d’abord les solutions efficaces dont nous disposons, basées sur des substituts en nicotine et des conseils. Si, après la discussion, le patient désire toujours recourir à la cigarette électronique, nous lui faisons des recommandations générales, et lui proposons aussi de s’informer via les réseaux sociaux et d’autres vapoteurs.
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Nous ne sommes pas égaux face à la maladie
Cancer du poumon
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 4100 nouveaux cas de cancer du poumon (carcinome bronchique), ce qui représente 10 % de toutes les maladies cancéreuses. Le cancer du poumon touche plus souvent les hommes (62 %) que les femmes (38 %). C’est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme, et le troisième chez la femme. C’est aussi le plus meurtrier, avec 3100 décès par an.