Don d’organes et restrictions médicales
Non. Il n’y a pas de restrictions médicales limitant le don d’organes après la mort, hors mis l’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
Lorsque la personne souhaite faire don d’organes de son vivant, le prélèvement est soumis à des conditions strictes : il ne doit pas faire pas courir de risques sérieux pour la vie ou la santé du donneur et aucune autre méthode thérapeutique ayant une efficacité comparable n’existe pour traiter le receveur.
En outre, avant la transplantation, tout organe sera testé pour écarter la présence ou la suspicion d’agents pathogènes. En cas de prélèvement sur une personne décédée, la compatibilité de l’organe avec le receveur devra être testée. Un organe de ne peut être attribué à un patient que si les chances de réussite de la transplantation sont réelles.
Liens utiles
- Puis-je faire un don d’organe de mon vivant ?
- Donneurs d’organes sous-optimaux, Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Bases légales
- art. 8 ; art. 12 ; art. 31 Loi sur la transplantation
Droit et santé
Vous trouverez ici les réponses à des questions juridiques sur le thème de la santé en Suisse.
Les articles sont rédigés par l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel et les émissions radio sont réalisées par On en parle - RTS La Première.