Je pleure souvent / je n’ai pas le moral / je suis déprimé(e)
Les modulations d’expression de nos émotions par des pleurs ou des rires, les variations d’humeur et de moral que nous ressentons, tout comme la perception occasionnelle d’idées noires ne sont pas graves en elles-mêmes. Elles sont en effet autant d’expressions naturelles et propres à la vie humaine.
Elles peuvent cependant prendre une tournure grave lorsqu’une d’entre elles (peur, tristesse, euphorie, indifférence…) nous submerge de manière durable et engendre une souffrance qui nous empêche d’assumer et de développer notre propre existence. Parfois, cela va jusqu’à des idées de mort (suicide).
En d’autres termes, si de telles émotions empêchent durablement une personne de vivre en relation avec elle-même, les autres ou la société dans laquelle elle vit, elles peuvent alors être qualifiées de graves et appellent des soins appropriés.
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Question: Je pleure souvent / je n’ai pas le moral / je suis déprimé(e) et...
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1
- mon mal-être et mes angoisses sont telles qu’il m’apparaît que seule la mort pourrait m’en soulager.
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2
- je ne puis m’empêcher de penser et de planifier une action qui me mettrait en danger et/ou qui mettrait en danger autrui.
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3
- j’ai l’impression que je vais commettre sous peu, de manière imminente, une action qui pourrait me mettre en danger et/ou mettre en danger autrui.
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4
- je suis totalement paralysé(e) et il m’est totalement impossible d’assumer et d’accomplir même les gestes de première nécessité (comme demander l’aide de mes proches).
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5
- je ressens une détresse émotionnelle si intense que je ne puis soudainement plus assumer mes responsabilités professionnelles ou familiales (p. ex. m’occuper de mes enfants ou d’un proche dont j’ai la charge).
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6
- je ressens depuis longtemps déjà un mal-être existentiel, qui prend cependant et soudainement une forme plus aiguë (sentiment de solitude ou de désespoir plus important), sans soulagement après avoir contacté la Main Tendue (Tél 143) ou toute autre structure d’écoute en ligne assurée par des écoutants bénévoles ou professionnels.
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7
- depuis quelques semaines, je n’ai pas éprouvé le moindre plaisir à pratiquer les activités quotidiennes que j’apprécie d’habitude.
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8
- j’ai de plus en plus de peine à me concentrer et à assurer mon rendement habituel au travail.
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9
- je suis pris(e) d’une tristesse persistante et je me sens, dès le lever, las et épuisé moralement comme physiquement au point de douter de plus en plus de ma capacité à poursuivre et assumer les tâches et responsabilités propres à maintenir mon existence.
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10
- je suis submergé(e) par une tonalité pessimiste qui me fait perdre tout espoir et m’empêche de profiter de moments de plaisir ou de repos réparateur. Cet état me laisse un sentiment de culpabilité, d’incapacité, voire de déchéance.
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11
- je perds l’appétit et je n’ai plus de sommeil réparateur, souvent parce que je suis hanté par des ruminations qui vont jusqu’à provoquer des insomnies.
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12
- j’ai remarqué que je consomme davantage qu’à l’habitude des substances agissant sur mes perceptions et mes sensations (substances psycho-actives : alcool, médicaments, drogues)
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13
- cela arrive surtout lorsque je prends de l’alcool, des médicaments ou des drogues
- Que puis-je encore faire ?
Téléphonez sans attendre au 144
Le personnel du 144 vous posera quelques questions supplémentaires pour évaluer plus précisément la situation |
En attendant l'arrivée de l'ambulance :
- Evitez d’ingérer des médicaments, de l’alcool ou tout autre drogue ou substance psychoactive.
- Ne restez pas seul(e) : téléphonez à un proche, demandez lui de venir vous retrouver, de vous aider à préparer quelques effets de première nécessité et d’attendre l’ambulance avec vous.
Contactez votre médecin ou la centrale de garde pour votre région, sans attendre la fin du week-end ou de la nuit
Le personnel de la centrale de garde vous posera quelques questions supplémentaires pour évaluer plus précisément la situation |
Selon les informations que vous lui fournirez, la personne contactée pourra convenir d’un rendez-vous ou vous orienter vers des soins appropriés
Contactez votre médecin habituel
Selon les informations que vous lui fournirez, celui-ci pourra soit vous fixer un rendez-vous, soit vous fournir quelques conseils supplémentaires
Vous pouvez essayer de faire face sans avoir recours tout de suite à une aide professionnelle si :
- la souffrance que vous vivez ne vous empêche pas de poursuivre votre existence (votre vie de famille, votre travail, vos loisirs) dans des conditions raisonnables
- vous bénéficiez dans mon entourage de personnes de confiance à qui vous pouvez vous confier, faire part de vos difficultés tout en bénéficiant de leur soutien
- vous avez la possibilité de détourner l’attention de votre souffrance en ayant un ou plusieurs centres d’intérêt dans lesquels vous pouvez de temps à autre vous laisser absorber
- un appel à la Main Tendue (Tél 143) vous permet de faire face dans les moments plus difficiles
Vous pouvez aussi essayer de:
- vous en remettre explicitement à un ou plusieurs proches afin de vous assurer de leur soutien
- contacter la Main Tendue (Tél 143) pour vous soulager lorsque vos proches ne sont pas disponibles
- vous façonner un environnement reposant, notamment par l’allègement temporaire de vos tâches ou responsabilités et le respect d’un rythme de vie régulier et calme
- arrêter ou tout au moins diminuer la consommation d’alcool ou de drogues
- éviter toute stimulation excessive de la volonté, du corps ou dans la vie sociale
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