J’ai mal au dos / j'ai une sciatique
Dans leur grande majorité, quelle que soit leur intensité, les douleurs de dos sont dues à des problèmes mécaniques de la colonne vertébrale, à des contractures musculaires ou à d'autres causes bénignes. Des douleurs très violentes ont souvent une cause bénigne. Rarement, des douleurs similaires peuvent être causées par des maladies plus graves de la colonne vertébrale. Plus que l’intensité des douleurs, c’est la présence d’autres symptômes qui orientera le diagnostic de ces autres maladies.
Lorsque les douleurs descendent (irradient) du bas du dos vers les jambes, il peut s’agir d’une sciatique (inflammation du nerf sciatique à sa sortie de la colonne), mais toute lombalgie commune peut s’accompagner d’une irradiation (propagation, descente) de la douleur dans une ou les deux jambes.
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Question: J’ai mal au dos / j'ai une sciatique et...
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1
- j’ai eu un accident qui a déclenché les douleurs
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2
- j’ai de la fièvre et/ou je frissonne (« je claque des dents »)
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3
Conseils spécifiques
- j’ai perdu la force de certains muscles de mes jambes (je ne peux plus marcher sur la pointe des pieds ou sur les talons, je n’ai plus la force de me lever d’une chaise)
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4
Conseils spécifiques
- je ne contrôle plus bien ma vessie (je n’arrive plus à uriner ou je ne parviens plus à retenir mes urines)
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5
Conseils spécifiques
- je ne contrôle plus bien mes intestins (je perds mes selles)
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6
Conseils spécifiques
- j’ai perdu la sensibilité autour de l’anus (je ne sens pas bien lorsque je me nettoie cette partie du corps)
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7
- j’ai encore plus mal la nuit que le jour
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8
- je me suis récemment injecté une drogue dans la veine
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9
- je ne sens plus tout à fait bien mes jambes
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10
- mon mal de dos a subitement diminué ou disparu de manière spontanée, alors que les symptômes au niveau de mes jambes n’ont pas changé
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11
- j’ai moins de 20 ans ET c’est la première fois que j’ai ce type de douleur
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12
- j’ai plus de 50 ans ET c’est la première fois que j’ai ce type de douleur
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13
- j’ai une douleur qui s’étend vers la jambe au fil des jours (au début j’avais uniquement un mal de dos et progressivement la douleur descend vers la fesse, la cuisse…)
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14
- je ne trouve aucune position pour diminuer les douleurs
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15
- il y a eu une aggravation des douleurs au fil des jours
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16
- je ne ressens aucun effet des médicaments, la douleur reste forte
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17
- je ressens des fourmillements ou des sensations électrisantes dans une ou les deux jambes
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18
- j’ai perdu l’appétit et/ou du poids de manière inexpliquée
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19
- j’ai déjà souffert ou je souffre d’un cancer
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20
- je prends ou j’ai pris régulièrement de la cortisone
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21
- je souffre d’ostéoporose
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22
- j’ai souvent des lumbagos « classiques » que je traite moi-même, mais cette fois c’est différent (les douleurs ne sont pas au même endroit, sont plus fortes et durent depuis plus longtemps)
- Que puis-je faire de plus ?
Téléphonez sans attendre au 144
Le personnel du 144 vous posera quelques questions supplémentaires pour évaluer plus précisément la situation |
En attendant l'arrivée de l'ambulance :
- ouvrez la porte, assurez-vous que les ambulanciers pourront arriver jusqu’à vous sans problème. Le cas échéant ayez votre téléphone mobile à portée de main.
- essayez de trouver la position la plus confortable, par exemple couché sur le côté avec une ou les deux jambe(s) pliée(s), ou couché sur le dos avec les jambes pliées et/ou posées sur quelques coussins
- ayez à portée de main tous les médicaments que vous prenez
- pour autant que vous ne présentiez pas d’allergie ni au médicament ni à l’un de ses composants et que vous ne souffriez pas d’une maladie du foie, prenez 1 g de paracétamol (Dafalgan, Dolprone, Panadol, etc.). Signalez cette information aux ambulanciers à leur arrivée.
Contactez votre médecin ou la centrale de garde pour votre région, sans attendre la fin du week-end ou de la nuit
Le personnel de la centrale de garde vous posera quelques questions supplémentaires pour évaluer plus précisément la situation |
Selon les informations que vous lui fournirez, la personne contactée pourra convenir d’un rendez-vous ou vous orienter vers des soins appropriés
Contactez votre médecin habituel
Selon les informations que vous lui fournirez, celui-ci pourra soit vous fixer un rendez-vous, soit vous fournir quelques conseils supplémentaires
Vous pouvez vous traiter vous-même si :
- la douleur ressemble à celle que vous avez eue dans le passé et qui a toujours guéri rapidement
- la douleur dure quelques secondes seulement
- vous ressentez la même chose/le même mal en palpant la région où vous avez reçu un coup banal
- vous savez quelle est la raison de vos douleurs (vous avez fait un effort inhabituel comme par exemple changer les roues de votre voiture, ou vous avez senti comme un éclair dans le dos en faisant un mouvement de torsion ou en vous baissant)
- vous pouvez bouger normalement (vous pouvez vous baisser pour enfiler vos chaussettes ou vos chaussures)
- la douleur est supportable et ne vos empêche pas de vivre normalement
Pour améliorer les symptômes, vous pouvez :
- faire des exercices de relaxation
- vous détendre dans un bain chaud ou en marchant
- appliquer du chaud (bouillotte) ou du froid (cold pack) sur la région douloureuse, en fonction de ce que vous ressentez comme le plus efficace
- faire des mouvements ou adopter des positions qui ont soulagé ces mêmes douleurs par le passé
- essayer de trouver la position la plus confortable, par exemple couché sur le côté avec une ou les deux jambe(s) pliée(s), ou couché sur le dos avec les jambes pliées et/ou posées sur quelques coussins
- si vraiment nécessaire, pour autant que vous ne présentiez pas d’allergie ni au médicament ni à l’un de ses composants ni de contre-indication (maladie du foie ou des reins, ulcère de l’estomac…), vous pouvez prendre un médicament contre la douleur : paracétamol (Dafalgan, Dolprone, Panadol, etc.) ou acide acétylsalicylique (Aspirine), ou un anti inflammatoire non stéroïdien (AINS : Irfen, Diclofenac, par exemple)
Prévention des rechutes :
Les seules mesures qui ont fait preuve d’une certaine efficacité pour diminuer le risque de rechute sont celles basées sur la pratique régulière d’exercices physiques adaptés (renforcement de la musculature abdominale et lombaire).
Les supports plantaires et les ceintures lombaires (gaines ou corsets) n’ont jamais démontré leur efficacité.
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Pour en savoir plus
- www.eurospine.org/p31000327.html
- www.rhumatologie.asso.fr/04-Rhumatismes/grandes-maladies/0C-dossier-mal-de-dos/sommaire-mal-de-dos.asp
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