Parler du cancer avec les enfants
Un texte de la |
Chaque enfant est différent. Mais tous réagissent de manière semblable.
L’enfant jeune…
- sent lorsque quelque chose perturbe sa mère ou son père. Ne rien savoir le déstabilise.
- comprend par ses propres expériences ce que signifie être malade.
- se sent coupable.
- pense qu’il a un rôle à jouer dans la guérison de sa mère ou son père.
- prend les explications à la lettre.
- a peur de tomber malade à son tour.
Ce à quoi il s’agit de veiller
- Expliquez à votre enfant par des mots simples et clairs que vous êtes malade et que c’est la raison pour laquelle vous devez souvent vous rendre chez le médecin.
- Insistez sur le fait que l’enfant n’y est pour rien.
- Soulignez que vous l’aimez toujours – même si vous avez parfois moins de temps à lui consacrer et qu’il vous arrive de vous énerver plus rapidement
- Expliquez-lui ce que la maladie signifie au quotidien: parlez avec l’enfant de qui fait la cuisine, qui va le chercher au jardin d’enfants, etc.
- Consacrez beaucoup de temps aux questions de votre enfant, même si celles-ci ne surgissent qu’ultérieurement.
L’adolescent…
- développe une compréhension similaire à celle de l’adulte.
- est en mesure de trouver ses propres solutions pour faire face à la situation.
- se surestime volontiers et est volontiers surestimé.
- entre dans le difficile processus du détachement, qui se trouve subitement compliqué par la maladie.
- se sent inconsciemment coupable.
- a peur de tomber malade à son tour (en particulier les filles de patientes atteintes d’un cancer du sein).
Ce à quoi il s’agit de veiller
- Vous ne devez pas communiquer immédiatement à votre enfant tout ce que vous savez. Cependant, tout ce que vous lui dites doit être vrai.
- Lorsque vous ne savez pas quelque chose, dites-le.
- N’inhibez aucun sentiment. Signalez à l’enfant qu’il a lui aussi le droit d’être triste ou en colère.
- Observez les réactions de vos enfants. Posez des questions. Les enfants hésitent souvent à poser des questions. Ils craignent de trop solliciter leurs parents.
- N’hésitez pas à demander conseil à des professionnels.
Pour en savoir plus...
Plus d'information, ainsi que la brochure «Comment aider son enfant ?» sont disponibles sur le site de la Ligue suisse contre le cancer (plusieurs langues disponibles): www.liguecancer.ch
Article original : http://www.liguecancer.ch/fr/vivre_avec_le_cancer__/proches_et_enfants/parler_du_cancer_avec_les_enfants/
Réadaptation après un cancer
Cancer de la vésicule et des voies biliaires
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 310 nouveaux cas de cancer de la vésicule ou des voies biliaires. Le cancer de la vésicule biliaire touche un peu plus souvent les femmes (53 %) que les hommes (47 %). Il survient presque exclusivement à un âge avancé : deux tiers des patients ont 70 ans et plus au moment du diagnostic.
Myélome multiple (plasmocytome)
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 560 nouveaux cas de myélome multiple (plasmocytome), ce qui représente environ 1 % de toutes les maladies cancéreuses.
Cancer de la thyroïde
Chaque année en Suisse, près de 600 personnes développent un cancer de la thyroïde, ce qui correspond à presque 2% de toutes les maladies cancéreuses.