Euthanasie passive
Il s’agit de la renonciation ou de l’abstention, par le patient ou ses proches, de la mise en œuvre de mesures de maintien de la vie.
Concrètement, il peut s’agir de l’interruption d’un traitement, par exemple, le débranchement d’un poumon artificiel, ou le fait de décider de ne pas entreprendre de thérapie agressive susceptible de prolonger l’existence (acharnement thérapeutique). L’euthanasie passive n’est pas réglée expressément par la loi ; elle est considérée comme permise. Le patient peut prévoir de telles mesures dans des « directives anticipées ».
Droit et santé
Vous trouverez ici les réponses à des questions juridiques sur le thème de la santé en Suisse.
Les articles sont rédigés par l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel et les émissions radio sont réalisées par On en parle - RTS La Première.