Gonorrhée (blennorragie)
La gonorrhée, également appelée blennorragie, est causée par des bactéries. L’infection se transmet par des relations sexuelles vaginales, anales ou buccogénitales non protégées.
La période comprise entre l'infection et la déclaration de la maladie (période d’incubation) est de deux à cinq jours. Des inflammations des muqueuses surviennent à l’endroit de l'infection. Selon les pratiques sexuelles, des infections peuvent aussi apparaître dans la cavité bucco-pharyngée ou dans la région anale.
Symptômes chez la femme :
- Pertes vaginales incolores
- Inflammations des lèvres
- Douleurs lors de la miction (uriner)
- Douleurs lors des rapports sexuels
Chez la femme, l’infection peut souvent se dérouler sans manifestations particulières ou avec juste de légers symptômes sur une période prolongée.
Effets à long terme chez la femme :
- Inflammations du bas-ventre
- Péritonite potentiellement mortelle
- Infertilité
Symptômes chez l’homme :
- Ecoulement laiteux, ultérieurement purulent, de l’urètre
- Tuméfaction douloureuse du gland
Chez l’homme, l’infection peut se dérouler avec juste de légers symptômes sur une période prolongée.
Effets à long terme chez l’homme :
- Infertilité
La gonorrhée (blennorragie) est une infection facilement transmissible. Les hommes représentent 80 % des cas de gonorrhée, la classe d’âge des 20 à 24 ans étant particulièrement touchée. Un traitement antibiotique permet de soigner la gonorrhée. Non traitée, la gonorrhée peut entraîner une infertilité durable, tant chez l’homme que chez la femme, ainsi que la cécité du nouveau-né.
Les préservatifs et le respect systématique des règles de safer sex réduisent le risque d’infection à la gonorrhée, mais ne permettent pas d’exclure totalement la transmission. C’est la raison pour laquelle il est important d’être attentif aux symptômes. Quiconque a de nombreux partenaires sexuels devrait passer un test de dépistage de la gonorrhée une fois par an. Si le test est positif, il est important d’en informer volontairement le partenaire habituel, tout comme les partenaires sexuels. Le malade peut le faire lui-même, le médecin traitant ou le personnel de conseil peuvent l'y aider. Les recontaminations de type ping-pong peuvent ainsi être évitées.
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Article original: http://check-your-lovelife.ch/fr/savoir/vih-et-autres-ist.html